Un bon éleveur, définition
On trouve énormément d'éleveurs lorsque l'on recherche un oiseau. Des amateurs, des professionnels, des passionnés, des particuliers, des avides, des intéressés,... On trouve de tout, difficile de faire le bon choix.
Voici, après enquête ce que l'on est en droit d'attendre d'un bon et d'un très bon éleveur de becs crochus.
Des papiers, des papiers, encore des papiers...
Pour toutes les espèces dont il n'y a aucun dimorphisme sexuel clairement apparent une éleveur digne de ce nom vous fournira un certificat de sexage ADN et ne se contentera pas d'entendre un chant ou d'un simple palpé.
Pour les plus grande espèces de perroquet, le soigneur méticuleux fera tester ses oiseaux aux maladies "communes" et vous fournira un document officiel vous délivrant les résultats de ces tests.
Une éthique...
Un éleveur passionné et amoureux de ses oiseaux ne cèdera JAMAIS un oisillon non sevré. Il ne prétendra pas que si "vous le nourrissez vous-même, il sera plus proche de vous". Ni la pression de clients, ni l'argent ne lui feront céder.
Un soigneur connait bien ses oiseaux et les aimes. Il fait passer ses boules de plumes avant lui-même - souvent au détriment de certaines choses comme les vacances. Il se doit donc d'être capable de dire "non" à n'importe quel moment, quitte à passer à côté d'une vente, si cela est dans l'intérêt de l'oiseau.
Ses locaux, les conditions de vie de ses oiseaux doivent être descente. Hygiène, espace suffisant, propreté, alimentation adaptée & équilibrée, eau propre et accès à des jouets/perchoirs/accessoires/branches pour s'occuper sont de bons indicateurs quant à la qualité de l'élevage.
De l'humain aussi !
Lorsque l'on fait de l'élevage et que l'on cède des oiseaux, on se doit d'accompagner au mieux les adoptant avant, pendant et après l'adoption. Conseils avisés à dispenser, questions à répondre, famille à rassurer... Cela fait aussi partie intégrante de la casquette du Bon éleveur !
Un éleveur sérieux sera toujours en règle avec la loi.
Outre les règlementations de détention, depuis novembre 2018, la législation exige l'identification systématique des oiseaux exotiques non domestiques, leur enregistrement au fichier national de l'i-fap et l'obligation de délivrer un certificat de cession lors des ventes/échanges d'oiseaux. Par ailleurs, un certains nombre d'espèces ont une règlementation de détention spéciale, ils sont donc, lorsqu'ils en possède, capacitaire et possèdent des autorisations spécifiques et s'assurera que ses acquéreur en soit détenteur pour les espèces concernées.
A défaut de faire l'enregistrement lui-même (il vous en coutera 5,5euros par oiseau), un passionné ne cèdera donc AUCUN OISEAU non identifié à compté de novembre 2018 et fournira TOUJOURS un certificat de cession rempli en bonne et due forme (pdf à télécharger ici).
Photos par Les ailes de Mayumi