


La relation son-comportement
Certains sons, certaines musiques ont des répercutions surprenantes chez nos oiseaux. Certains provoquent la peur, d'autre l'excitation, l'amusement... Je vous propose de nous pencher aujourd'hui sur de nombreuses observations à ce propos. Nous tenterons d'apporter certains éclaircissement, certaines explications, mais cet article est sans aucun doute une ébauche incomplète pour l'instant.
LES SONS DE ROUTINE DE NOTRE QUOTIDIEN
De nombreux sons auxquels vous ne prêtez pas attention peut être source de réactions pour nos oiseaux. Certaines de nos actions peuvent être rapidement assimilée à certains résultat :
- ouverture du frigo : distribution de nourriture fraîche
- bruit de plastique : distribution de graines
- eau qui coule : douche
- préparation avant de partir au travail : l'humain va partir
- voiture qui se gare : l'humain est de retour
- bruit de réveil : l'humain va arriver
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Autant de rituels qui, lorsque votre oiseau les entend, indique une suite attendue (les graines, votre retour du travail,...). Il n'est d'ailleurs pas rare que ces sons soient source d'impatience et d'excitation (envie, impatience, joie). "chouette, chouette, chouette je vais voir mon humain/je vais sortir" (par exemple).
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Nos boules de plumes captent assez bien nos rituels car ils sont friands de routine - sans tomber une la vie plate et linéaire dénuée de surprise - d'ailleurs il est important que certaines choses soit routinier pour votre oiseau car cela le rassure. Une habitude il connaît, il maîtrise.

L'ELECTROMENAGER
Certains oiseaux aiment imiter les sons de leur environnement : micro-onde, frigo, sonnette de la maison, réveils, alarmes, moteurs, téléphone, minuteurs.... Si au départ cela peut être amusant, méfiez-vous car à la longue cela peut devenir très problématique.
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Pour certaines espèces, comme le mainate, certains de nos sons mécaniques leur sont très mauvais pour leur santé à imiter.
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Certains imitent par plaisir, et d'autres pour tenter de communiquer. Dans ce cas là, cela peut engendrer de la frustration car quoi qu'il arrive, jamais votre micro-onde ne lui répondra. C'est rare, mais cela peut devenir source de problème chez certains oiseaux ne possédant aucun groupe social avec qui interagir.

LES SONS & IMAGES DES ÉCRANS
TÉLÉ, JEUX VIDÉO, TABLETTE
Outre l'effet nocif des écrans sur les yeux de nos oiseaux, les écrans ont tendance à exciter les oiseaux lorsqu'ils s'y intéressent pour l'image et non pour le son. De la frustration peut également apparaître puisque quoi qu'il arrive, votre boule de plumes ne pourra pas interagir directement avec ce qu'il se passe dans votre écran (il ne va pas rentrer dans le film par exemple ou ne pourra pas saisir l'objet qui bouge sur la tablette).
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Si on oublie la nocivité des images sur le développement du cerveau et, comme dit plus tôt, sur la vision des oiseaux pour ne se concentrer que sur le son, il y a forcément des réactions plus ou moins visible chez votre boule de plumes. Les séries, les publicités, les films, les jeux vidéos peuvent avoir des bruits qui pour vous sont anodins mais qui ne le seront pas pour votre oiseau, comme des bruits soudains. Ainsi explosion, éclats de rires, tirs, moteurs, cris, pneus qui grincent et autres peuvent être, du point de vue d'une boule de plumes, particulièrement effrayants. Cela peut donc s'avérer une grande source de stress.
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D'un autre côté, de nombreuses observations démontrent que des oiseaux exposés à des sons comme ceux de la télévision de manière régulière sont plus facilement désensibilisés aux bruits soudains.
Mais alors que faire ? Pour ma part, et cela n'engage que moi, mieux vaut la radio 3-4 heures dans la journée que la télé pour nos oiseaux, mais si on a pas le choix, un écran n'est pas bien compliqué à dissimuler. Un son bas est indispensable afin d'éviter toute frayeur suite à un bruit soudain, un cri ou que sais-je.
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Toutefois un oiseau ayant aussi besoin de calme sans sollicitation, leur mettre 6h de télévision à la suite, sans en plus cacher l'écran, vous rassurera peut-être vous en tant qu'humain, mais ne sera en rien totalement bénéfique pour votre boule de plumes. Du moins, ce n'est que mon point de vue partagé avec plusieurs vétérinaires.

LA MUSIQUE
Ou plutôt les airs et les rythmes.
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Dans le monde scientifique une hypothèse sur l'origine des premières mélodie inventées par l'homme suggère que l'humanité n'aurait fait, au départ, que reproduire des observations avant de développer ses propres méthodes et instruments musicaux.
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Qu'elle provienne de la radio, d'un ordinateur, de la télévision, certaines mélodies, certains rythmes, ne laissent pas nos chères boules de plumes indifférentes.
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Certains oiseaux siffleurs aiment apprendre des airs, mais si l'on décortique l'apprentissage, on se rend compte assez rapidement que certes ils reproduisent la tonalité, mais également et surtout, ils reproduisent le rythme. Il n'y a qu'à voir une molinae tentant d'imiter, plus que de véritables mots, ce sont plutôt les rythmes associés à des sons qu'elles "prononcent".

LES ULTRA-SONS ET RAYONNEMENTS ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Il y a quelques temps, je découvrais le récit de ce qu'à vécu une famille nouvellement propriétaires de Quaker. Tout se passait bien, et puis soudainement sans raison apparentes, les oiseaux se sont mis à paniquer, hurlant de peur. Le problème est devenu quotidien et plusieurs fois par jour au point où ils ont dû contacter l'éleveuse. Menant l'enquête avec eux sur ce qui pouvait causer ces frayeurs, ils ont finit par comprendre d'où cela venait. Le jour où ces changement radical de comportement a été observé, le voisin a installé et mis en route une clôture électrique pour son cheval.
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On sait également aujourd'hui que de nombreux oiseaux migrateurs utilisent le magnétisme pour se guider lors de leurs migrations.
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Certains appareils pour faire fuir les insectes et/ou les nuisibles sont néfastes pour les oiseaux. Les fabricants honnêtes d'ailleurs le signalent sur leurs produits (attention, tous ne le sont pas).
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En sachant tout cela, on ne peut que constater qu'effectivement, non seulement nos oiseaux y sont sensibles, mais en plus cela leur est néfaste.