


Les Kakarikis
Répandu dans nos élevages, il se trouve être en vogue depuis quelques mois pour ne pas dire totalement victime d’un phénomène de mode. Toutefois, saviez-vous que ce petit crochu a un nom qui signifie en Maori « petit perroquet »? On en distingue 5 espèces souvent classée dans des ouvrages un peu ancien, en sous espèce. C’est de cette famille dont nous allons parler aujourd’hui !
Comme je le disais plus tôt, on distingue 5 espèces : le Kakariki à front rouge, le Kakariki à front jaune, le Kakariki de Fores, le Kakariki de Malherbe et le Kakariki des Antipodes.
CARACTÈRE
Plutôt remuants, ils ont la réputation d’être le juste milieux entre le calme et la « précieuseté » des calopsittes et l’hyperactivité et le côté « brut de fonderie » des Molinaes. Vifs, curieux, joueurs, voire même clowns, ils se familiarisent et adoptent leurs humains assez facilement. Certains propriétaires disent d’eux qu’ils sont effrontés, insolents, têtus et moqueurs.
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Peu bruyants, peu destructeur, le Kakariki à front rouge a plus tendance à s’occuper au sol que celui à front jaune. En volière cependant ils ont la réputation de creuser des tunnels pour s’évader des volière par en dessous.
SES BESOINS
Les Kakarikis sont grégaires et donc ont besoin d’interaction avec d’autres oiseaux – même sans contact direct – bien qu’ils soient mieux entre congénères. D’ailleurs, de nombreux éleveurs obtiennent de meilleurs résultats de reproduction en laissant leurs oiseaux en colonie plutôt qu’en les séparant couple par couple. Toutefois, il leur faut un espace suffisant, c’est primordial.
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Toutes mes lectures disent la même chose, les Kakarikis pour pleinement s’épanouir ont besoin d’une cage plus longue que large ou haute et pour un couple, 2m de long est très souvent recommandé.
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Puisque plutôt actifs, ils ont besoin de jouets pour s’occuper, de perchoirs, d’une baignoire, et de toute un tas d’accessoire car ils peuvent être sujets rapidement à l’ennuie, surtout lorsqu’ils sont seuls et sans interaction avec d’autres oiseaux.



Photos par Oceane Berger, Pierre Wuidart, Dan Tranvaux.
ALIMENTATION
Leur régime alimentaire de base est semblable à celui des grande perruche :
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50% aliments frais (fruits, légumes, plantes sauvages)
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10% alpistes
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8% millets
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10% fruits secs9% tournesol blanc
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2% petites graines grasses (lin, chènevis)
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5% gruaux avoine/avoine pelée
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5% céréales
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1% insectes déshydratés
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A cela il est indispensable d’ajouter :
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tous les 2-3 jours, des graines germées
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1 fois par semaine du nectar
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1 fois par 3 mois de la pâtée aux oeufs
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1 pierre minérale à volonté
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du charbon alimentaire à volonté
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de l’argile à volonté
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Puisque les femelles sont sujettes au mal de ponte, il est conseillé d’ajouter un apport de vitamine et minéraux en cette période et de particulièrement soigner l’alimentation de ses oiseaux.