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Maladies & Pathologies

Mieux vaut prévenir que guérir

Malheureusement, comme n'importe quel animal, dans la nature, les oiseaux sont exposés à un certains nombre de maladies, de parasites, de pathologies. En captivité, beaucoup de ces dernières sont inexistantes cependant d'autres trouvent au travers de la captivité, un mode de développement favorable. Pour cette raison, l'hygiène, la bonne alimentation, l'environnement, les accessoires et le mode de vie doivent être adaptés et irréprochables. Toute fois, il ne faut pas confondre nettoyage, sécurité avec un environnement totalement stérile, dénué du moindre germe sans quoi à la première petite cochonnerie qui passera, votre oiseau n'aura aucune défense ;)

Piquage

Le piquage est un trouble du comportement malheureusement

récurrent chez les oiseaux mal équilibrés psychologiquement,

mal dans leurs plumes ou tout simplement malades qui, au lieu

de lisser leurs plumes saines (la faire passer dans le bec), les

arrachent sur eux-mêmes ou sur un congénère. Quel qu’en soit

les raisons, le piquage doit être pris au sérieux et traité car dans

les cas les plus extrêmes, il peut mener à la mutilation.

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A) DES RAISONS MÉDICALES

Comme dit plus tôt, la raison du piquage d’un oiseau sur lui

même ou par un autre peut traduire chez le sujet piqué, un certain nombre de raisons médicales. Outre une maladie (virus, organe malade, vers) cela peut traduire la présence de parasites, carences, allergie,s, taille des plumes, assèchement de la peau. Quelle qu’en soit la raison, si elle est physiologique, elle nécessite un traitement rapide, aussi, une visite chez un vétérinaire est nécessaire.

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B) DES RAISONS PSYCHOLOGIQUES

Le piquage dont l’origine est psychologique est, pour vous donner une image sans vouloir m’aventurer trop loin dans l’anthropomorphisme, en quelque sorte similaire à nos tocs (troubles obsessionnels du comportement).

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La solitude peut amener un oiseau à s’arracher ses propres plumes, dans ce cas, deux choses peuvent être mises en place. La première : vous lui accordez davantage de temps et s’il est en cage, davantage de sortie. La seconde, vous lui trouvez un camarade du sexe opposé si vous voulez de la reproduction, du même sexe si vous n’en souhaitez pas (autant ne prendre aucun risque).

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L’ennuie est aussi une chose qui peut amener un oiseau à se piquer. Dans ce cas vous devez lui apporter davantage d’enrichissement : modifier les emplacement des jeux, ajouter de nouveaux jeux, la même chose avec les perchoirs, les mangeoires. Proposez lui des activités de foraging (jeu de fouille dit aussi de fourrage), des perchoirs naturel, différentes matières,… Et cela très régulièrement.

 

Le stress est un autre facteur qui peut provenir de beaucoup de choses : une cage mal orientée, trop de mouvement, trop d’agitation, trop de bruits,… Le mieux est dans ce cas de déplacer son ou ses oiseaux dans un endroit au calme.

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Le sur-attachement n’est autre que l’incapacité de votre oiseau à se montrer indépendant. Cela arrive très souvent chez les oiseaux qui n’ont pas eu de sevrage psychologique suffisant.

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C) DES CHOSES A NE PAS FAIRE

Cette manie peut rapidement devenir une habitude et pour la faire passer, il y a quelques petites choses à mettre en place pour éviter de renforcer ce comportement. Lorsque votre boule de plumes s’arrache le plumage, il ne faut lui accorder aucune attention pour ne pas qu’il pense que s’il se pique, cela vous attire et au contraire, lorsqu’il ne le fait pas, n’hésitez pas à le féliciter et accordez lui toute votre attention. Naturellement, s’il s’arrache les plumes, ne le réprimandez pas et ne le punissez pas.

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Dans tous les cas, la plus par du temps, vous aurez besoin d’un professionnel pour vous aider à résoudre de problème qui ne doit pas être pris à la légère.

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Pacheco

On l'appelle aussi Herpès Virus.

Comme son second nom l'indique il s'agit d'une maladie virale, ce virus est de la famille des herpès. Hautement contagieuse, la Pacheco est généralement mortelle car les sujets atteins décèdent sans avoir eu le moindre symptôme. Toutefois, parmi ces derniers on compte la perte de poids, des difficultés respiratoires et des fientes anormales. Son mode de transmission par la poudre des plumes, les sécrétions nasale, la régurgitation et les fientes.

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Il existe un vaccin, là encore,plutôt onéreux, et si par miracle un oiseau est dépisté et pris en charge à temps, son traitement viral sera particulièrement éprouvant et long pour lui.

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Proventricular Dilatation Disease

On l'appelle aussi PDD.

Il s'agit d'une maladie d'une extrême dangerosité pour les oiseaux car ce bornavirus détruit petit à petit les tissus nerveux des oiseaux. Il n'existe aucun traitement pour guérir les sujets touchés, uniquement de quoi soulager la boule de plumes atteinte. Un vaccin est actuellement en phase de test.

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Seuls les rayons X permettent de dépister cette maladie dont les symptômes sont : grains non digérés dans les fientes, anorexie, perte de poids rapide, dépression, plaies sur le corps mais surtout la tête.

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Mal de ponte

Il s'agit de l'incapacité d'une femelle à expulser son oeuf, autrement dit, de la rétention d'oeuf. Pour ce mal, aucune fécondation n'est indispensables. Une femelle seule peut en souffrir.

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des soins adequats et rapides sont indispensables à la femelle qui en souffre sous peine de la voir périr. Il ne faut pas tarder à vous rendre chez un vétérinaire aviaire en urgence.

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Quelques gestes peuvent soulager votre femelle en attendant la consultation chez le spécialiste : augmenter l'apport en calcium de votre oiseau, le placer au chaud, veiller à son hydratation, lui masser très doucement le cloaque avec de l'huile végétale (pas d'huile d'olive !!)

Chlamydiose

On l'appelle aussi Psittacose, Chlamydophilose, Chlanydia ou bien encore Chlamydophila.

Il s'agit d'une bactérie qui peut être transmise à l'homme et qui peut s'avérer mortelle. Chez nos boules de plumes cela fait s'inflammer le foie et le système respiratoire. Cela se traduit par des fientes jaunâtre dans la partie liquide, un air abattu, des écoulement naseaux, au niveau des yeux, une respiration difficile, un manque d'appétit, une conjonctivite, voire même des vomissements.  Des antibiotiques permettent de soigner les boules de plumes atteintes.

 

Chez l'homme, cela peut engendrer méningite et pneumonie, voire un syndrome grippal sévère. Cela se soigne très bien lorsque décelé tôt et que l'on ne laisse pas traîner le mal.

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Il faut savoir qu'un oiseau peut être un porteur sain : il peut secréter la maladie sans lui-même tomber malade. En cas d'oiseau atteint, il faut impérativement faire tester tus vos autres oiseaux, isoler le malade, vous faire tester vous-même et désinfecter l’environnement de votre boule de plumes tous les jours.

P.B.F.D.

Psittacine Beak and Feather Disease : maladie du bec et des plumes

Il s'agit d'un virus qui peut s'avérer mortelle pour nos oiseaux. Elles s'attaque au bec et aux plumes, mais aussi au système immunitaire qui en est gravement touché. Certains spécialiste l'apparente au Sida humain. Le malade voit ses griffes et son bec se déformer, il perd du poids, son équilibre est précaire,  il souffre de diarrhées, a du mal à respirer.

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Cette cochonnerie est particulièrement résistante car elle peut vivre 6 mois dans un environnement (voire plus) après le décès de sa victime.

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Extrêmement contagieuse la PBFD se transmet par les poussières (ou poudres) des plumes, la régurgitation et les fientes. Il n'existe aucun traitement pour cette maladie. L'oiseau atteint ne peut compter que sur ses défenses immunitaires et rares sont ceux qui s'en sortent.

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3 à 4 mois après qu'un oiseau ai contracté  la maladie, il est indispensable de le refaire tester afin de savoir s'il a pu vaincre ou non le virus. Il est indispensable d'isoler le malade ainsi que tout le matériel avec lequel il a contacte même indirectement. Placer l'oiseau au chaud il ne pourra maintenir sa température corporel seul et désinfecter tout tous les jours.

Polyomavirus

On l'appelle aussi APV  ou bien encore Mue Française.

Malheureusement cette maladie va souvent de paire avec la PBFD. Il s'agit d'un virus qui s'attaque au système immunitaire de l'oiseau. Il entraîne bien souvent la mort subite du malade sans symptôme. Toutefois, les symptômes recencés sont la malformation des plumes, des problèmes neurologiques, la perte d'équilibre, la perte de poids, des diarrhées, du sang dans les fientes et des tremblements.

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Cette maladie contagieuse se transmet par les sécrétions nasale et la poudre des plumes.

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Il n'existe aucun traitement, en revanche il existe un vaccin pour prévenir mais elle reste très onéreuse et s'effectue en 2 injections à 3 semaines d'intervalles.

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Si l'un de vos oiseau est atteint, il vous faut l'isoler totalement ainsi que tout le matériel auquel il a accès même de manière indirecte. Il vous faut le maintenir au chaud car il ne pourra pas maintenir sa température corporelle tout seul et tout désinfecter tous les jours.

Aspergilose

Il s'agit d'une mycose, c'est à dire d'un champignon qui peut s'avérer, s'il n'est pas traité à temps une très grave infection respiratoire pouvant entraîner la mort du sujet infecté. cette maladie apparait souvent en cas de manque d'hygiène et à une alimentation non fraîche.

Pododermatite

On l'appelle aussi Pododermatite ulcérative  ou Bumble Foot.

Il s'agit d'une infection du dessous des pattes de nos oiseaux. D'une simple rougeur cela peut devenir une nécrose.

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Il y aurait plusieurs facteurs : le surpoids, l'obésité, l'humidité et les perchoirs inadaptés. En effet ceux-ci doivent être de différents diamètres même si la majorité doit être de la taille adaptée à celle de vos oiseau. De plus la majorité de vos perchoirs doivent être, en prévention, soit de matière naturelle, en bois ou en coton pour la majorité. Dans le cas du surpoids, cela engendre parfois des problèmes d'appuis menant à ce genre de lésions. Enfin, un oiseau qui est constament dans l'humidité, qui patauge peut, à la moindre blessure, au moindre champignon, subir ce genre de lésion (voire même avoir les pattes qui pourrissent dans ce cas précis).

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Les cas les plus avancés sont traités au laser, mais lorsque cela est pris à temps les soins sont bien plus simples. La consultation d'un professionnel et le changement des perchoirs incriminés sont indispensables.

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