

FAIRE POUSSER EN POT ET EN PLEINE TERRE POUR NOS OISEAUX
FAIRE POUSSER EN POT

Pour réaliser vos plantation en pot il vous faut un ou des pots moyennement profond, de la terre, du sable et/ou gravier, du charbon de bois réduit en petit morceaux, de la terre, des graines de millet provenant des sachets de graines de vos oiseaux et de l’eau.
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Dans votre peau placez vos graviers si vous en avez, puis le sable. Ensuite placez 1/2cm de charbon de bois, puis la terre à 3cm de bord. Le charbon de bois aura pour effet d’empêcher les algues et autres de pousser dans la terre, le sable et l’eau. Semez vos graines à 3cm les une des autres, ajoutez 2cm de terre, tassez légèrement et arrosez généreusement. Placez votre pot soit à la mi ombre soit au soleil. Si vous faites pousser en intérieur, vous pouvez le faire toute l’année, si votre pot est dehors, ne semez qu’après les gelées à la mi mai. En recouvrant vos semis d’une bouteille en plastique coupée en deux, vous accélèrerez le processus de germination.
Arrosez vos semis tous les 3-4 jours, placez-les à la mi ombre. En période de grosse chaleur, arrosez vos pots une fois par jour. En période de froid sec une fois par semaine. L'arrosage s'effectue de préférence après 18h en période de chaleur, après 08h-09h en période fraîche. Vous devez arroser la terre et non directement la plante. Rentrez vos pots dès que les température descendent en dessous de 2°.
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Notez que si vous coupez vos plantes aux ciseaux à 2cm au dessus de la terre, vous pourrez faire repartir le pied et donc effectuer plusieurs récoltes. Pour utiliser un engrais naturel sans danger (et cela vaut pour TOUTES les plantes) placez un peu de marc de café aux pieds de vos plantes.
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Pour protéger vos pots extérieurs de l'évaporation et du froid, n'hésitez pas à recouvrir les pieds de vos plantes de copeaux de hêtre (par exemple) que vous utilisez comme litière pour vos oiseaux.
FAIRE POUSSER EN PLEINE TERRE
aire pousser des plantes demande de la patience, il leur faut du temps pour arriver à maturité et avant le semi, il y a toute une préparation à mettre en place. Ceci étant, cela ne prend pas plus de quelques heures par-ci, par-là. Encore une fois, je partage avec vous ma manière de faire sans pour autant définir une science exacte. Il ne s’agit que de notre manière de faire et non d’une vérité absolue, mais en tout cas, cela marche chez nous 😉
PRÉPARER LE TERRAIN
Pour cette étape, vous avez besoin de cartons, de pouvoir arroser, de feuilles mortes, d’une bêche et d’un râteau. La préparation du terrain se déroule en plusieurs temps.
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Dans un premier temps, début novembre, déterminez la zone où vous souhaitez faire pousser vos plantes. Préférez un endroit ensoleillé ou à mi-ombre. Lorsque c’est chose faite, recouvrez la zone de vos cartons et détrempez la zone par dessus les cartons. Puis placez des poids pour empêcher qu’ils s’envolent pendant les aléas de l’hiver. Les herbes sous le carton vont finir par mourir et nourrir la terre où elles se trouvent lors de leur décomposition.
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En décembre, si le sol n’est pas gelé (ou dès qu’il dégèle), soulever vos cartons, placez un mélange de feuilles mortes et de morceaux d’écorces et replacez vos cartons sur lesquels on replace les poids. On détrempe de nouveau. L’herbe qui aura survécu va finir de mourir et la terre va recevoir des apports par la décomposition des feuilles et écorces. Sans lumière et sans air grâce aux cartons, votre terre va petit à petit devenir plus meuble et sera bien nourrit.
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En janvier si vous n’avez toujours rien fait, hâtez-vous de couvrir le sol de votre futur plantation, il est un peu tard, mais cela vous facilitera toujours le travail. Une partie des mauvaise herbes va mourir et la terre sera + molle au moment de la travailler. Couvrez donc de carton l’endroit ou vous ferez vos futures plantations de cartons et détrempez ensuite ceux-ci à l’eau.
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Quand vient février, vient le temps des semis à l’abri arrive pour certains légumes comestibles une fois bien mûrs comme : les tomates, les concombres, les courgettes, les poivrons, les piments,… Pour se faire rien de plus simple. Prenez une bouteille en plastique transparente et coupez la en deux. La partie supérieur doit faire 1/3 de la bouteille. Dans la partie inférieure placez 1 à 2cm de gravier, recouvrez-les d’eau au 2/3, placez 1/2cm de charbon de bois (de la cheminée ou du barbecue). Remplissez alors de terre à 3cm du bord. Semez jusqu’à 3 graines par bouteille en les déposant sur la terre. Recouvre alors d’1cm de terre et tassez légèrement. Humidifiez, refermez avec la partie supérieure en laissant le bouchon fermé. Scotchez les deux parties, inscrivez sur la bouteille ce que vous avez semé et placez le tout près d’une fenêtre côté intérieur.
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Vous venez de créer une mini serre autonome que vous n’aurez pas besoin d’arroser. Avec la condensation, elle va s’auto-suffire. Lorsque les pousses ont 2 étages de feuilles séparez-les en bouteilles différents. Dès qu’elles touchent le couvercle, enlevez-le. Dès lors pensez à les arroser régulièrement.
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Toujours en février, si vous n’avez toujours rien fait, hâtez-vous de couvrir le sol de votre futur plantation, il est un peu tard, mais cela vous facilitera toujours le travail. Une partie des mauvaise herbes va mourir et la terre sera + molle au moment de la travailler. Couvrez donc de carton l’endroit ou vous ferez vos futures plantations de cartons et détrempez ensuite ceux-ci à l’eau.
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Lorsque mars arrive, vous enlevez une nouvelle fois vos cartons, à l’aide d’une bêche, vous remuez la terre de la zone choisie et enlevez les herbes mortes. Elle devrait être meuble et facile à travailler. De nouveau, vous recouvrez ensuite avec les cartons. Si vous n’avez toujours pas travaillé votre zone de plantation ça va se corser pour vous… Recouvrez rapidement la zone de plantation de cartons que vous détrempez.
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Début mai, vous recommencé la précédente manipulation (enlever les cartons, remuer la terre en ajoutant à votre terre du marc de café et/ou le contenu des sachets de thé, ainsi qu’un peu de cendres et vous recouvrez) et enlevez les dernières mauvaises herbes qui seront mortes. C’est la dernière fois que les cartons vous seront utiles. Si vous ne tenez plus et que vous voulez tentez de planter vos pieds en pleine terre avant mi-mai, vous pouvez utiliser cette astuce trouvée sur google :
Vient enfin mi-mai, après les gelées, vous enlevez vos cartons que vous allez enfin pouvoir jeter. De nouveau, à l’aide de la bêche, vous remuez votre terre. Place aux plantations et semis ! Il ne vous reste plus qu’à entretenir : désherber et arroser. Si vous avez des feuilles mortes sèches, n’hésitez pas à en couvrir le sol et les pieds de vos plantations sans en toucher les feuilles.
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Si en mai vous n’avez pas préparé votre zone de plantation, il va vous falloir de l’huile de coude. Dans un premier temps, il va vous falloir enlever la couche d’herbes et ses racines de la zone. Celles-ci seront en pleine forme, cela s’annonce physique, d’où l’intérêt des cartons plusieurs mois à l’avance qui font mourir cette couche indésirable. Ensuite détrempez votre terre. Le lendemain, à l’aide d’une bêche, remuez la terre en y ajoutant des cendres de cheminée, du marc de cafés, le contenu des sachets de thés/infusion et si vous avez, un peu de terreau. Une fois cela fait, il vous suffit de suivre ce qui a été dit plutôt à propos des plantations avant la fin de gelée et celles de mi-mai 😉
LES DIFFÉRENTS PLANTAINS
Si vous en possédez des graines, procédez comme décrit plus tôt pour les millets et pâturins. Sachez cependant que les plantains poussent partout, il est donc plus facile de prélever des plants et de les repiquer. C’est ce que nous allons justement vois dans cette partie de l’article.
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Vous aurez donc besoin d’eau, de feuilles mortes, de cendres, de marc de café et/ou de contenu de sachet de thé, d’une petite pelle et de vos plants de plantain.
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A la mi-mai donc, après les gelées, prélevez vos plants de plantain, cela pousse partout il est facile d’en trouver. Une fois les plants déracinés, il ne faut pas attendre, ils doivent rapidement être replantés.
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Dans la zone de plantation, on creuse alors un trou de 15cm de diamètre et de profondeur, on détrempe les racines de la plante et on la repique dans le trou. On veille à tasser la terre sans y aller comme une brute et on arrose en pluie fine généreusement. Placez un pied tous les 10 à 15cm.
Si possible, on place ensuite autour de chaque plante, bien à ses pieds et aussi sur toute la zone de plantation, un mélange d’écorces et de feuilles mortes. Cela nourrira le sol tout en le protégeant des intempéries et, en période chaude, cela permet de garder la terre plus fraîche et humide, donc moins d’arrosage.
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Ces plantes considérées comme de la mauvaise herbe souvent, ne demande un arrosage qu’en période de sècheresse. Dès qu’elles ont soif, cela se voit, leurs feuilles ont moins de tenues et se rabougrissent sur elles-mêmes.
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On désherbe de temps en temps lorsque des indésirables tentent de se faire une place.
Tout peut être donné à nos boules de plumes sauf les racines. Les feuilles, tiges, fleurs et graines, le tout frais ou séché, ravira vos becs crochus tout en leur apportant plein de bonnes choses. Notez que pour les plantains, si vous effectuez proprement les prélèvements en coupant au ciseaux et en laissant le temps aux plants de se refaire une santé entre les coupes, les pieds peuvent durer plusieurs années ! Vous n’aurez qu’à nourrir la terre de marc de café, de feuilles mortes et d’un peu de cendres une à deux fois par an.
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SEMER DU MAÏS & DU TOURNESOL
Dans cette étape, il vous faut naturellement de l’eau, des graines, une petite pelle, des feuilles mortes et écorces, et de cendres.
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A la mi-mai, après les gelées, tous les 15cm faites un petit trou de 5cm de diamètre pour la profondeur de votre pouce sur la zone que vous avez préalablement préparé. Placez-y 2 graines de tournesol ou 2 grains de maïs. Recouvrez de terre et tassez légèrement. Arrosez alors généreusement en pluie fine.
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Mettre ensuite du marc de café et/ou l’intérieur de vos sachets de thé et un peu de cendres. Cela nourrira votre terre.
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Lorsqu’il ne pleut pas, arrosez tous les 2 jours et en période de manque d’eau, tous les jours de manière généreuse. Ces plantes demandent beaucoup d’eau.
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Quand vos plantes atteignent 5cm de haut, recouvrez leurs pieds et toute la surface que vous avez travaillé d’un mélange de feuilles mortes et d’écorce pour les mêmes raisons que celles évoquées pour les plantains.
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Désherbez lorsque vous voyez de la mauvaise herbe arriver dans vos plantes.
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On peut donner des tournesols bien sûr les graines mais également les pétales – secs ou frais – pour le reste de la plante, cela dépend du gabarit de votre oiseaux, les petits poils et « piquants » des têtes ont tendance à gêner les moyens et petits crochus. Aussi je ne donne que les graines et les pétales. Pour le maïs en revanche, on peut tout donner sauf les racines : le « tronc », les feuilles, les fleurs, les épis entiers, le coeurs des épis, les grains et cela séché ou frais.
Photos par Molinapsitte
DES ASSOCIATIONS UTILES AU JARDIN
Même si ces plantes ne peuvent être données à nos oiseaux, elles vous permettront de faire fuir chenilles, limaces, pucerons, escargots et autres qui pourraient piller votre culture. Je vous conseille donc de planter autour de vos culture (sans en donner de chaque à vos oiseaux pour autant) : oeillets d’inde, oeillets du poète, soucis (les fleurs peuvent être données aux oiseaux et les pétales peuvent agrémenter vos salades, elles sont comestibles pour l‘homme), bourrache (la fleur est comestible pour les crochus et les humains), capucines (feuilles et fleurs comestibles pour les humains) bleuet (fleurs comestibles pour les humains) et menthe. Ajoutez de temps en temps de la cendres et du marc de café pour parfaire cette protection naturelle. Par ailleurs, cela vous attirera abeilles, papillons, bourdons et autres pollinisateurs très utiles et ravirons vos yeux pour peu que vous preniez le temps de les observer 😉