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Préparer l'arrivée d'un oiseau

Accueillir un oiseau demande un minimum de préparation, comme pour tout nouvel animal arrivant à la maison, cela ne s’improvise pas. Je vous propose aujourd’hui de partager notre manière de fonctionner avec vous et qui, jusque là, fonctionne très bien.

N’hésitez pas à partager la manière dont vous procédez en commentant cet article que ce soit sur le blog ou bien dans notre groupe sur facebook (qui est ouvert à tous et à toutes 😉 ) !


Dans un premier temps, il me parait indispensable de se renseigner sur l’espèce que l’on va adopter : son régime alimentaire, ses besoins comportementaux (nid, tente, jeux, enrichissement, cage, etc), le caractère général de l’espèce choisie, les sons susceptibles d’être produits, etc.

Il faut également penser au lieu de vie de votre ou vos futur/s oiseau/x. Est-il destiné à vivre à l’intérieur ? En extérieur ? En volière ? En cage ? Aura-t-il des sorties en intérieur ? Dans chacun de ces cas, il y a des facteurs à prendre en compte : l’espace, le soleil, le vent, les émanations, les nuisibles, les fenêtres, les plantes à proximités auxquelles ils pourraient accéder, les cochonneries qu’ils sont susceptibles de jeter hors de la cage ou de la volière, la poussière etc. Ensuite, il va falloir songer au temps que vous pensez lui accorder. Si vous êtes dans la vie active et que vous n’avez pas au moins 2 heures par jour à conseiller à votre oiseau, puisque beaucoup sont grégaires, il est préférables selon moi de leur prendre un compagnon (du même sexe si vous ne souhaitez pas de reproduction, mais nous en parlerons un peu plus tard dans cet article).

Pour les cages, de nombreux ouvrages (CF cet article) conseillent pour un seul individu, les mesures suivantes :


– 60cm x 50cm x 50cm : 1 couple d’inséparable
– 80cm x 80cm x 1m : conure, caïque, pionus, quaker
– 80cm x 80cm x 1m60 : gris, amazone, grand Alexandre, éclectus, rosalbin
– 1m x 1m x 1m80 : ara, cacatoès


Mais cela est le stricte minimum conseillé pour un seul individu. Plus votre boule de plumes aura grand, mieux ce sera. Pour notre part, nous avons choisi de mettre tous nos oiseaux EPP en couple (parfois du même sexe) et nous avons pris le parti de les mettre dans des cages répondant à leurs caractères respectif tout en voyant les minimales par duo à la hausse (d’après mes lectures, il faut ajouter un tiers d’espace en plus aux mesures citées plus haut pour 2 oiseaux). Certains aiment rester au sol pour jouer, d’autre voler, beaucoup adorent grimper, escalader.

Par ailleurs, en captivité, les becs crochus (et tout autre animal) ont besoin d’être stimulés quotidiennement tant physiquement qu’intellectuellement (jeux, nouveautés, perchoirs, etc) et cela tant physiquement qu’intellectuellement.

Voilà l’équipement de base que je conseille dans une cage en continue pour nos boules de plumes : un bloc minéral, un os de sèche, 2 perchoir fixe, 1 perchoir mobile ou une balançoire, 1 abreuvoir, 3 mangeoires (une pour les fruits/légumes frais, un pour les graines et un mélangeant pour tout ce qui est complément (vitamines, pâtées ou autres), une « baignoire », 1 jeu solide, 1 jeu de fouille, 2 jeux à détruire (à remplacer chaque jour), 1 pomme de pin, pour les espèces nidicoles à l’année je conseille également de mettre un nid.

Il va également falloir prévoir des fruits & légumes frais, des graines adaptées ainsi que des extrudés.

De plus, si votre nouvel arrivant est destiné à rejoindre des congénères, il va falloir penser à lui prendre malgré tout une cage qui servira pour faire la quarantaine. Durant cette période de 40 jours, l’oiseau doit être isolé au cas où il serait porteur de maladie afin de ne pas contaminer vos autres boules de plumes et plus largement, vos autres animaux ne doivent pas, durant cette période, avoir de contact avec lui. Une cage de transport est aussi à envisager. Je ne vous le souhaite pas, mais si vous devez déplacer votre petite canaille, ce n’est pas en pleine urgence et complètement paniqué qu’il faut le faire, mais bien avant afin d’être le plus serein possible en toute circonstance.

Par ailleurs je conseille de prévoir une petite trousse à pharmacie avec à l’intérieur des vitamines/de la pâtée pour la mue, du désinfectant, un coupe-griffes, mais nous y reviendrons un peu plus tard dans un autre article.

Un certain budget est donc à prévoir avant d’adopter votre boule de plumes, mais aussi une fois celle-ci arrivée à la maison et son calcul ne se limite pas à ces différents points. Il va falloir prévoir le temps journalier que vous allez pouvoir accorder à votre oiseau. Comme dit plus tôt, la plupart des becs crochus sont grégaires, aussi, si vous n’avez pas le temps de vous en occuper au minimum deux heures par jours et cela, chaque jour, ou que vous ne pouvez lui offrir (ou fabriquer) de nombreux jeux, je conseille fortement de prendre un congénère à votre oiseau. Dans un tel cas, il vous faudra réfléchir car deux choix s’offrent à vous : soit vous prenez un copain du même sexe que votre ami, soit du sexe opposé. Si vous optez pour cette seconde solution, vous vous exposez alors à un « risque » de reproduction (CF cet article).

Vient alors le choix du type d’élevage souhaité : EAM, EPP ou MAN ? Si tôt ce choix fait, vous pouvez alors calculer votre budget définitif en vous appuyant par exemple sur cette grille pour évaluer le prix de l’oiseau. Si tôt votre idée faite, vient le moment le plus important : le choix de l’éleveur ou de l’animalerie où adopter votre future canaille. Il s’agit là de l’un des passages les plus importants.

Je ne souhaite ni ouvrir de débat ni faire le procès de telle ou telle pratique, mais je déconseille fortement de choisir un oiseau non sevré. Un article viendra prochainement vous expliquer pourquoi. Ce choix n’engage que moi. De la même manière, je bannis tout ce qui est taille des plumes, par conviction mais pas seulement. J’ai fait l’amère expérience d’acquérir un oiseau non sevré sans le savoir ainsi qu’un oiseau aux plumes coupées sans l’avoir vu avant. Une catastrophe à l’époque mais aujourd’hui, pour ces deux amours, tout est rentré dans l’ordre bien que notre boule de plumes ayant subit la taille des plumes (même de la queue) refuse de voler bien qu’adulte aujourd’hui.

D’autres articles suivront sur le choix de l’éleveur et le choix de sa boule de plumes afin de tenter de vous aider au mieux et pour compléter au maximum cet article, mais en attendant, je vous propose quelques bonnes adresses d’élevage ici.

Lorsque le choix de l’élevage ou de l’animalerie est fait, que vous pensez avoir trouvé votre oiseau, il est conseillé de vous renseigner sur la marque des graines que votre bec crochu a l’habitude de consommer afin de vous en procurer les premiers temps pour ensuite, progressivement, en mélangeant les vôtres à celle dont il est coutumier, passer définitivement aux graines que vous avez choisi. D’ailleurs j’ai pris le parti, lorsqu’un de nos jeunes (ou adulte) nous quitte pour son nouveau foyer, de fournir à ses adoptants quelques jours de nos mélanges de graines, un morceau d’os de sèche, un élément de jeu fabriqué maison (même si je n’ai pas le talent de certains créateur de jouets comme le Capitaine Crochu et que si mes jouets amusent et sont sécuritaires, ils restent inesthétiques) ainsi qu’un imprimé référençant les aliments frais connus par nos oiseaux et expliquant brièvement les besoins et l’origine de l’espèce concernée.

Une fois ce cheminement parcouru, les achats faits, l’oiseau réservé, le budget mensuel prévu, les fournisseurs choisis (matériel, graines, produits frais), il ne vous reste plus qu’à accueillir votre nouveau protégé. Bienvenue dans cette grande aventure qu’est la vie avec un bec crochu !

Il va également falloir prévoir des fruits & légumes frais, des graines adaptées ainsi que des extrudés.

De plus, si votre nouvel arrivant est destiné à rejoindre des congénères, il va falloir penser à lui prendre malgré tout une cage qui servira pour faire la quarantaine. Durant cette période de 40 jours, l’oiseau doit être isolé au cas où il serait porteur de maladie afin de ne pas contaminer vos autres boules de plumes et plus largement, vos autres animaux ne doivent pas, durant cette période, avoir de contact avec lui. Une cage de transport est aussi à envisager. Je ne vous le souhaite pas, mais si vous devez déplacer votre petite canaille, ce n’est pas en pleine urgence et complètement paniqué qu’il faut le faire, mais bien avant afin d’être le plus serein possible en toute circonstance.

Par ailleurs je conseille de prévoir une petite trousse à pharmacie avec à l’intérieur des vitamines/de la pâtée pour la mue, du désinfectant, un coupe-griffes, mais nous y reviendrons un peu plus tard dans un autre article.

Un certain budget est donc à prévoir avant d’adopter votre boule de plumes, mais aussi une fois celle-ci arrivée à la maison et son calcul ne se limite pas à ces différents points. Il va falloir prévoir le temps journalier que vous allez pouvoir accorder à votre oiseau. Comme dit plus tôt, la plupart des becs crochus sont grégaires, aussi, si vous n’avez pas le temps de vous en occuper au minimum deux heures par jours et cela, chaque jour, ou que vous ne pouvez lui offrir (ou fabriquer) de nombreux jeux, je conseille fortement de prendre un congénère à votre oiseau. Dans un tel cas, il vous faudra réfléchir car deux choix s’offrent à vous : soit vous prenez un copain du même sexe que votre ami, soit du sexe opposé. Si vous optez pour cette seconde solution, vous vous exposez alors à un « risque » de reproduction (CF cet article).

Vient alors le choix du type d’élevage souhaité : EAM, EPP ou MAN ? Si tôt ce choix fait, vous pouvez alors calculer votre budget définitif en vous appuyant par exemple sur cette grille pour évaluer le prix de l’oiseau. Si tôt votre idée faite, vient le moment le plus important : le choix de l’éleveur ou de l’animalerie où adopter votre future canaille. Il s’agit là de l’un des passages les plus importants.

Je ne souhaite ni ouvrir de débat ni faire le procès de telle ou telle pratique, mais je déconseille fortement de choisir un oiseau non sevré. Un article viendra prochainement vous expliquer pourquoi. Ce choix n’engage que moi. De la même manière, je bannis tout ce qui est taille des plumes, par conviction mais pas seulement. J’ai fait l’amère expérience d’acquérir un oiseau non sevré sans le savoir ainsi qu’un oiseau aux plumes coupées sans l’avoir vu avant. Une catastrophe à l’époque mais aujourd’hui, pour ces deux amours, tout est rentré dans l’ordre bien que notre boule de plumes ayant subit la taille des plumes (même de la queue) refuse de voler bien qu’adulte aujourd’hui.

D’autres articles suivront sur le choix de l’éleveur et le choix de sa boule de plumes afin de tenter de vous aider au mieux et pour compléter au maximum cet article, mais en attendant, je vous propose quelques bonnes adresses d’élevage ici.

Lorsque le choix de l’élevage ou de l’animalerie est fait, que vous pensez avoir trouvé votre oiseau, il est conseillé de vous renseigner sur la marque des graines que votre bec crochu a l’habitude de consommer afin de vous en procurer les premiers temps pour ensuite, progressivement, en mélangeant les vôtres à celle dont il est coutumier, passer définitivement aux graines que vous avez choisi. D’ailleurs j’ai pris le parti, lorsqu’un de nos jeunes (ou adulte) nous quitte pour son nouveau foyer, de fournir à ses adoptants quelques jours de nos mélanges de graines, un morceau d’os de sèche, un élément de jeu fabriqué maison (même si je n’ai pas le talent de certains créateur de jouets comme le Capitaine Crochu et que si mes jouets amusent et sont sécuritaires, ils restent inesthétiques) ainsi qu’un imprimé référençant les aliments frais connus par nos oiseaux et expliquant brièvement les besoins et l’origine de l’espèce concernée.

Une fois ce cheminement parcouru, les achats faits, l’oiseau réservé, le budget mensuel prévu, les fournisseurs choisis (matériel, graines, produits frais), il ne vous reste plus qu’à accueillir votre nouveau protégé. Bienvenue dans cette grande aventure qu’est la vie avec un bec crochu !

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