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“La Conure à Joues Vertes

Courament nommée "Molinae"

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      Les Molinaes sont devenues des oiseaux très populaires sur le territoire français. Elles ne sont cependant pas à mettre entre toutes les mains. Je vous propose sur notre site un point de vue subjectif né de notre expérience, ainsi que des informations & conseils obtenus auprès d’éleveurs, recueillis sur Internet et dans des ouvrages spécialisés. Je ne suis en rien une professionnelle et j’ai encore beaucoup à apprendre, mais j’ai la chance de vivre au quotidien avec plusieurs de ses oiseaux et en ai fait de nombreuses conclusions et observations. C’est avec joie que je les partage avec vous en espérant vous éclairer au mieux sur ces Conures extraordinaires.

      La Conure Molinae (ou Conure de Molina), dite aussi Conure à Joues Vertes est une Grande Perruche Américaine qui a tout du petit perroquet. Cet oiseau diurne* grégaire* et hyper-actif. Vivant de 20 à 25 ans, cette espèce a besoin de ses 6 à 8 heures de sommeil au calme sans source de lumière par nuit. Mesurant de 25 à 30 cm pour un poids idéal compris entre 65 à 80g, ce sont des oiseaux qui ont besoin de stimulations. Inconsciente du danger cette Grande Perruche n’a pas froid aux yeux. Plutôt territoriale, si elle se pense chez elle ou se croit « chef » des lieux, autres espèce d’oiseau, chiens, chats,… Pourront être les cibles d’agressivité, même si ce n’est pas systématique. Cette Conure est une fière acrobate au tempérament bien trempé qui adore jouer et résoudre les problèmes. Ainsi, elles préféreront chercher leur nourriture dans des boîtes ou autre plutôt que des les trouves dans leurs distributeurs ou mangeoires. Très gourmandes il faut faire très attention à ne pas trop les gâter sans quoi elles prennent vite du surpoids et comme pour nous autres humains, cela n’est pas bon pour ni pour leur santé, ni pour leur longévité.

     Les Conures à joues vertes sont des oiseaux granivores et frugivores. Leur régime alimentaire ne se borne pas qu’à cela cependant, outre les fruits et les graines, des légumes, extrudés, bourgeons, os de sèche et grit* leur sont nécessaires. Elles ont donc un régime varié, mais un très grand nombre de choses leur sont toxiques. Un article dédié à l’alimentation des Becs Crochus vous expose cela plus en détail. Ces oiseaux ont également besoin de gruger* au quotidien afin d’user leurs becs et leurs griffes qui poussent en continue. Des perchoirs prévus à cet effet ou bien fait de branches avec écorce (attention tous les bois ne sont pas exploitables, certain leurs sont toxiques, CF cet article), des pierres de tailles in-ingérable (que les oiseaux ne peuvent ni casser, ni ingérer), des pierres conçues à cet effet se vendent en commerce également, leur sont indispensables. En effet, griffes et becs poussent en continue, s’ils sont trop longs, les oiseaux peuvent se blesser, ne plus être dans la capacité de s’alimenter ou de boire.

Bien que presque toutes inaptes à la paroles, on dénombre quelques rares spécimens prononçant quelques mots d’une voix presque robotique. Véritables alarmes lorsqu’un étranger pénètre la pièce où elles vivent (à moins d’avoir l’habitude de recevoir des visites impromptues régulières), elles célèbrent souvent le levé du jour et le couché du soleil vocalement. En un mot, elles savent se faire entendre.

        Très « coquets », ces petits perroquets aiment se baigner dans de l’eau propre et fraîche plusieurs fois par jour. Cela leur permet de se nettoyer, de chasser certains parasites (s’ils en ont mais même sans, la baignade est très appréciée), de s’amuser et d’entretenir leur superbe plumage. Il est donc indispensable de leur placer, en plus d’abreuvoirs, de quoi satisfaire ce besoin quotidien. Des baignoires prévues à cet effet sont vendus en animalerie, voire même en grande surface (mais pas toujours), mais vous pouvez utiliser de larges coupelle. Notez qu’ils s’ébattent et aiment jouer dans l’eau, ils en mettent donc partout, en cela les baignoires commercialisées sont bien plus pratiques puisque qu’équipée de couvercles et côtés cependant, leur grand défaut est que les oiseaux ne peuvent y battre des ailes à leur guise et encore moins y aller à deux. Pour ma part j’ai donc opté pour leur confort plutôt que le nôtre et nos Conures disposent le large coupelle, soucoupes, placée au fond des cages (loin des perchoirs) afin qu’elles se régalent. La contre-partie est qu’elles éclaboussent hors de leur cage.

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        Concernant leur habitat en captivité, il est possible d’avoir un duo en cage ou en volière car ces oiseaux supportent jusqu’à -10°C sous réserve d’avoir un abri pour se protéger du froid bien sûr, mais également en été de la chaleur et du soleil, mais nous y reviendrons un peu plus tard. Si vous optez pour une cage, ce que nous avons fait puisque lorsque nous avons commencé, nous vivions avec 7

oiseaux dans le salon (4 Molinae, 1 Fischer, 2 Calopsittes), puis 10 puisque le couple de Conure si-contre nous a fait la joie, de nous faire 3 petits alors que nous ne pensions pas avoir des couvées si tôt dans nos débuts, il vous faut savoir et prendre en compte beaucoup de choses.

        Outre le temps qu’il faut leur consacrer, s’il y a bien une chose à laquelle il vous faut penser c’est à bien sûr la place ! Car pour deux Conures (je déconseille de prendre une seule Molinae seule sans quoi il vous faudra passer TOUT votre temps à vous occuper d’elle pour lui fabriquer des jeux, tenir compagnie, lui faire faire des sorties hors de la cage sans quoi… Vous risquez d’avoir beaucoup de cris à la maison. En cas d’ennuis ces oiseaux peuvent être très criards ou sujet à des troubles du comportement tels que l’agressivité, de l’hyper-destruction*, du piquage*,…), votre cage doit faire un minimum de 90cm de long x 90cm de haut x 50cm de profondeur. Ceci est un minimum, mais si vous pouvez plus c’est toujours mieux. Nous avons opté pour nos couples pour des box d’1m50 de long x 1m de haut x 70cm à 80 de profondeur (je vous en propose les plans de mon Homme prochainement sur le blog). A cela il faut ajouter un nid à l’année car, comme dit plus haut, ces oiseaux sont nidicoles*. Méfiez-vous des animaleries qui vous vendent ce qu’elles veulent ! En tant que novices nous en avons fait l’erreur. Notre second couple de Molinaes a eu un nid acheté sur les conseils d’un vendeur d’une célèbre enseigne animalière, plus de 3 fois trop petits pour leurs besoins. Du jour ou mon Homme leur a réalisé et installé leur nid sur le modèle de celui de notre premier couple, nos oiseaux ont commencé à vivre leur période de reproduction. J’ignore donc s’il y a mieux, mais voici les mesures que le vous conseille et qui fonctionnent chez nous : un trou de sortie de 6cm de ø x x x . Les plans de mon Homme seront bientôt disponibles. Il y a deux écoles, ceux qui placent le nid dans la cage et ceux qui la place en dehors. Afin de préserver l’espace de la cage, nous avons opté pour cette seconde solution. Dans ce cas il vous faudra une bonne fermeture du couvercle ou à défaut, un poids dessus sous peine d’évasions.

 

        Ces oiseaux sont certes des grimpeurs, mais aussi, et nous l’avons observé, des oiseaux qui aiment détruire et voler. Il vous faut donc d’une par prévoir dans la cage un espace sans obstacle pour qu’ils puissent voler, mais aussi de quoi assouvir leurs envies de grimper. J’utilise pour ma part des branchages que je change souvent  de différents diamètres, tantôt fixes, tantôt « mobiles », cela permet également qu’ils expriment leur besoin de détruire à moindre coût. Bien sûr, des perchoirs fixes, balancelles, échelles et autres accessoires sont vendus dans le commerce, mais cela engendre un coût car sera tôt ou tard détruit. Bien sûr des jeux en métal sont également vendus. Pour assouvir leur besoin viscéral de détruire et gruger, je leur fabrique des jouets prévus pour, mais là encore, il en existe en animalerie. Je vous propose d’ailleurs quelques idées pour celles et ceux qui voudraient en réaliser eux-mêmes. Comme dit plutôt, elles ont besoin d’être stimulées intellectuellement, et physiquement. Pour se faire, il suffit de leur mettre de la nourriture dans des jeux « à résolution de problème » comme des couvercle à lever, des choses à fouiller, à ouvrir, à pousser, des nouveaux aliments frais, des éléments suspendus mobiles tenant des friandise (je vous en propose quelques idées ici) se fabriquent ou s’achètent. La cage se doit d’être proche d’une source de lumière naturelle ou provenant d’ampoules spécialement adaptées à leurs besoins et protégée des courant d’air.

 

Elle devra également se trouver au calme. Ajoutez à cela les éléments cités précédemment et, autant de sorties que possible hors de la cage dans la pièce où cette dernière se trouve (petits conseils pour faire revenir vos Grandes Perruches dans leur cage ne placez jamais de la nourriture en dehors) et nous avons obtenus des oiseaux bien dans leurs plumes !

Photos par Molinapsitte

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