


Le Cacatès Rosalbin
Originaire d’Australie, le Cacatoès Rosalbin (Eolophus roseicapillus) peut vivre, en captivité, de 30 à 40 ans. Mesurant de 30 à 35 cm pour un poids de 280 à 350 grammes, faire l’acquisition de cette boule de plumes n’est pas une chose à prendre à la légère. Cet oiseau n’est pas conseillé aux débutants,malgré tout ce que les éleveurs et autres revendeurs peuvent dire. Il n’est donc pas, contrairement au phénomène de mode qui l’entoure, à mettre entre toutes les mains.
Plein d’énergie, ce bec crochu est le plus extraverti des cacatoès. Joueurs et très curieux, il est indispensable pour vivre en harmonie au sein de sa famille d’humain, de lui inculquer très tôt une « éducation » et un cadre stable autant que solide. Très sociable ce petit perroquet n’est pas fait pour vivre l’isolement. Il a besoin d’interactions avec ses propriétaires plusieurs heures par jour, ou, à défaut, d’un semblable. Il demande donc une très grande disponibilité de la part de ses propriétaires s’il est le seul spécimen chez vous. Joueur, il a donc besoin de nombreuses interactions et d’échanges verbaux. Ces oiseaux possèdent de grandes aptitudes à la paroles et peuvent s’avérer être d’excellent imitateurs.
Très intelligent, le cacatoès Rosalbin possède, d’ordre général, une grande confiance en lui. Il a besoin d’espace pour pouvoir voler à volonté, sa cage n’étant destinée qu’à dormir, se reposer ou bien encore se nourrir. Mais ce ne sont pas là ces seuls besoins. Comme beaucoup de bec crochus, ils célèbrent vocalement le levé et le couché du soleil. Il s’agit là encore d’un besoin naturel qu’il ne faut pas brimer.
Mâchouilleurs de renom, ils grugent tout ce qui peu passer à portée de bec s’ils n’ont pas ce qu’il faut de proposé en libres accès et de manière continue : des jouets, des branches, des pommes de pins, et autres.
Les Rosalbins ont une certaine tendance à souffrir d’obésité s’ils manquent d’exercices ou bien s’ils ont une alimentation inadaptée ou
déséquilibrée. Il faut donc veiller à ce que leur nourriture ne soit pas trop grasse. Tout un article sur l'alimentation des crochus vous attend ici.
Vous l’aurez compris, malgré tout ce que l’on peut lire sur la toile, cet oiseau n’est pas à mettre entre toutes les mains et surtout pas des mains débutantes. Il lui faut de grands espaces, du temps avec son ou ses humains et des personnes expérimentées capable de le cadrer autant que de le canaliser.

Photos par Alan Braichet