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L'ENRICHISSEMENT FAIT MAISON

L’ennuie et l’ obésité sont les pires fléaux pour les oiseaux en captivité et la meilleure méthode pour les éviter est, en plus de leur fournir une bonne alimentation équilibrée, de leur enrichir leur environnement.

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POURQUOI ENRICHIR L’ENVIRONNEMENT EN CAPTIVITÉ ?

La stimulation autant physique qu’intellectuelle de nos oiseaux est, si l’on souhaite avoir un compagnon bien dans ses plumes, nécessaire et même indispensable. En effet, tout comme nous, nos amis ailés peuvent s’ennuyer. L’ennuie amène l’oisiveté, l’absence d’exercice et de ce fait l’apparition de troubles. Cela peut aller de la prise de poids aux troubles du comportement. Pourtant, cela peut très bien être évité par des enrichissements réguliers de leur environnement.

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Pour stimuler physiquement un oiseau dans sa cage il faut commencer par aménager cette dernière correctement en commençant par laisser une aire de vol entre les deux côtés de la cage. Cela signifie ne mettre aucun obstacle dans le couloir central et placer les accessoires & jeux aux deux extrémités. Ensuite, il lui faudra certes des perchoirs fixes, mais aussi des perchoirs mobiles (autrement dit, qui bougent). Balançoires, ponts suspendus, branches légèrement instables sont autant d’idées pour que votre oiseau gigote et s’amuse ! Dans la nature, les branches des arbres ne sont pas toutes stables et fixes, il est important selon moi de reproduire cela dans l’environnement de nos boules de plumes. Des échelles, des branches allant du bas de la cage à son « plafond » permettent aussi à nos chers amis de faire de l’exercice en grimpant. Une astuce permet de « forcer » les plus fainéants de nos protégés à faire de l’exercice : les « mangeoires mobiles ». Par exemple, une coque de coco coupée en deux et suspendue dans la cage pour mettre les graines forcera votre oiseau à faire du sport. Lors des sorties de votre ou vos oiseau(x), il faut laisser votre ami voler. En plus d’être un régal pour les yeux, cela lui permet de faire de l’exercice.

La stimulation intellectuelle est toute aussi importante. Pour se faire c’est assez facile pour peu que l’on en ait l’envie. D’une part, en déplaçant les jouets, accessoires, perchoirs régulièrement (en dehors du nid ou du couchage choisi bien sûr) vous créez de la nouveauté, de la surprise et donc de l’intérêt. Ensuite, il y a les jouets. Ceux de fouille naturellement sont très stimulants, ceux où il faut ouvrir le couvercle, faire passer les friandises dans des trous pour les avoir, ou bien encore déchiqueter pour obtenir l’objet de la gourmandise, sont parfaits pour cela. Vous verrez que vos oiseaux la plupart du temps préfèreront résoudre des problèmes pour accéder à l’objet de leur convoitise plutôt que de se faire servir sur un plateau d’argent. Ici en tout cas, sur 11 oiseaux, 10 privilégieront les mangeoires où il faut résoudre un problème (couvercle à ouvrir, boîte à fouiller, etc) pour se nourrir que celles où il n’y a qu’à se servir. Le seul oiseau qui chez nous ne le fait pas est un opportuniste. Il attend que sa femelle fasse le travail pour se servir à son tour.

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Toujours dans cette idée d’enrichissement, il est nécessaire de créer, plusieurs fois par semaine, des nouveautés. Pour cela il faut changer régulièrement les jeux mis en place. Placer des nouveaux, mettre de côté des anciens pour les remettre plus tard à des endroits différents. Pour ma part, j’ajoute ou change un élément tous les deux jours et je revisite l’installation des cages à chaque nettoyage (changement de perchoir, déplacement des accessoires, etc) tout en m’adaptant aux caractères de mes protégés et surtout à leurs goûts.

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Si votre oiseaux commence à prendre du poids, à s’ennuyer, cela jouera forcément sur sa santé et son comportement. Alors à vous de prendre en compte ses besoins et de vous adapter. Si vous-mêmes avez des idées, des astuces, n’hésitez pas à les partager

COMMENT FAIRE ?

PROPOSER DES PERCHOIRS NATURELS

POURQUOI & COMMENT ?

Nous avons choisi de travailler essentiellement avec des matériaux naturels. Vivant en pleine campagne, ce n’est pas la matière première qui manque. Cela nous force à sortir pour nous procurer la matière première et, accompagnés de nos chiens, cela fait du bien à toute la famille. Des réserves sont faites de manière à proposer des branches bien sèches ou bien fraîches (il est conseillé de vermifuger ses oiseaux pour leur donner des plantes sauvages et branches fraîches). Cela permet aussi de faire quelques économies, certes, mais cela n’est pas notre motivation première. D’autant que des perchoirs il en existe à tous les prix. En premier lieu, il est question d’esthétisme. Nous trouvons cela bien plus beau, mais ce n’est pas tout. L’écorce permet aux oiseaux de faire leurs griffes et becs partout, cela leur fait « oublier » que leur cage est elle aussi tout en vois, cela les stimules, leur fait travailler leurs muscles et leur sens de l’observation. Les diamètres varient, comme dans la nature, les essences également, et certaines branches ou parties de branches sont gardées mobiles et non fixes, là encore, comme en milieu naturel. Et à la belle saison, lorsqu’il y a en plus fleurs/feuillages/fruits, nos protégés s’amusent comme des fous ! Pour simuler les couleurs de la mousse (ou pour donner de la couleurs tout simplement) nous utilisons des colorants alimentaires. Nous restons toujours sur du vert cependant, Gin & Tonic ne s’intéressant à rien de ce qui est ou ressemble à de l’artificiel.

CONTRAINTES ET INCONVÉNIENTS

Pour le coup, puisque naturels, ces perchoirs sont éphémères. Ils finissent difficilement nettoyables ou grugés en 1000 morceaux. Ils sont donc à renouveler très fréquemment. Qui dit branchages dit d’une part, faire très attentions aux essences choisies, et d’autre par non vente en magasin. Donc il faut sortir et de ce fait, avoir du temps et des « spots » où faire les prélèvements. Il vous faut aussi, lorsque vous récoltez vos branches par des température supérieures à -5°C, vous devez soit faire cuir au four vos branches, soit les laisser sécher, soit les passer au vinaigre blanc avant de les rincer très généreusement pour ensuite les faire parfaitement sécher, soit les faire bouillir. Vous devez en ôter le lichen, la mousse (pour certaines pas pour toutes), en contrôler l’absence de parasite et s’il y a doute, toute l’écorce. Encore une fois, cela prend du temps.

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           En ce début d’année où les températures atteignent -7°C la nuit par exemple, voire plus bas (on a même eu une nuit à -10°C !), pour ma part, je récolte quand les températures sont encore négatives (vu le diamètre, aucun parasite ne peut survivre d’après un éleveur) et je m’en sers une fois que je les ai dégelées.

LES AVANTAGES ET ATOUTS

Puisque gratuits, côté entretient, je n’ai aucun scrupule à jeter mes perchoirs lorsqu’ils sont trop souillés, plutôt que de les nettoyer. Cela fait du petit bois pour la cheminée ou le barbecue selon la saison. Puisqu’avec les branches, les fientes sont supprimées, c’est particulièrement hygiénique (si l’on procède comme décrit plus haut). On ne perd donc pas de temps avec la brosse à dent sur les perchoirs pour les nettoyer. Les oiseaux, comme dit plus tôt, peuvent y faire leurs griffes en continue lors de chaque déplacements, ainsi que leurs becs à leur guise. Les diamètres sont changeant, le changement de décor régulier, les branches instables et mobiles, permettent à nos boules de plumes de solliciter leurs muscles, de travailler avec leurs pattes et « chevilles », de faire des tours à 360°, de travailler leur sens de l’observation, de solliciter leur sens de l’observation et de réfléchir. Puisque les branches sont prélevées dans la nature, cela nous contraint à marcher un peu ce qui ne fait de mal à personne !

LE FORAGING

Encore un mot barbare ô combien employé sans être vraiment compris par les néophytes mais dont l’application et la compréhension sont particulièrement importantes pour nos becs crochus. Signifiant « recherche de nourriture », il s’agit d’un comportement naturel qu’il ne faut pas brimer mais au contraire encourager.

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Le foraging, autrement dit, fourrager, est dans la nature une activité à laquelle s’adonnent énormément nos boules de plumes au point d’occuper 70% de leurs journées. En captivité, au travers de nos mangeoires, coupelles et autres, leur est fournie sans effort. Involontairement donc, nous brimons cet instinct sauvage.

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L’ennuie étant le principal ennemi de nos boules de plumes, répondre à ce besoin permet d’occuper votre bec crochu et donc de contribuer à son épanouissement. Cet instinct est tant ancré chez nos oiseaux que dans les deux tiers des cas où leur nourriture leur est proposée en libre accès et en foraging, nos petites canailles choisissent de fourrager. Ce comportement se nomme le contrafreeloadin.

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Mais éviteZ que votre oiseau s’ennuie n’est pas la seule vertu du foraging. Cette activité permet également de stimuler votre oiseau intellectuellement. Aussi, si tôt votre petit ami habitué à cette activité, il ne faut pas hésiter à la mettre en place pour l’ensemble de l’alimentation quotidienne de vos boules de plumes !

L’INTÉRÊT DES JEUX

Seuls ou accompagnés d’un ou plusieurs congénères, nos becs crochus ont besoin en captivité d’être stimulés physiquement bien sur, mais également intellectuellement.

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Pour se faire, il vous faut leur installer des distractions dans leurs cages et volières en plus des douches, bains, balançoires et perchoirs. Un oiseau équilibré est un oiseau actif qui ne s’ennuie pas. Deux choix s’offrent alors à vous. Vous trouverez dans le commerce des jouets déjà tout prêts à l’emploi, souvent à des prix très exagérés. Si vous en avez les moyens, pourquoi se priver ? Mais si vous ne les avez pas et/ou que vous avez un minimum d’imagination, tout de suite, cela devient très avantageux financièrement, mais aussi et surtout, plutôt amusant.

DIFFÉRENTES DURABILITÉ DES JEUX

Il existe différents types de jeux à adapter selon les besoins et caractères de nos protégés.

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Les jeux éphémères : ceux-ci sont destinés à être détruits plus ou moins rapidement. Il s’agit d’éléments à mâchouiller, déchirer, griffer, gruger, se défouler.

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Les jeux semi-permanents : qui eux, comme leur nom l’indique, sont destinés à rester sur la durée. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont éternels car nos petites fripouilles finissent toujours par les détruire, c’est dans leur nature.

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Dans ces deux catégories, on peut encore en distinguer d’autres comme les jeux à pattes, voués à être utilisés au sol, ceux fixes, dont l’emploi s’opère toujours au même endroit car ils sont fixés, et les mobiles où nos oiseaux peuvent se balancer.

DIFFÉRENTES TYPES DE JEUX

Comme je le disais un peu plus tôt, il y a donc différentes vocations à ces jeux.

 

Les jeux de recherches consistent à devoir trouver un élément parmi tant d’autres. Par exemple, vous pouvez mettre dans un panier des bandes de papier blanc recouvrant des friandises. Plus simplement encore vous pouvez, au moment du nettoyage de la cage, cacher quelques gourmandises ici et là pour vos oiseaux.

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Les jeux de résolution de problème quant à eux développent l’intelligence de nos oiseaux en les forçant à réfléchir. Par exemple, dans une boite fermée vous glissez des friandises. Vos protégés devront alors chercher comment ouvrir avant d’arriver à leurs surprises.

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Les jeux qui permettent de travailler l’équilibre, l’agilité et la motricité comme les jeux de pattes, les jeux à faire glisser, les jeux mobiles suspendus etc.

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Et enfin les exutoires qui sont pour moi des jeux servant de défouloir. Il s’agit par exemple d’un jouet en corde de sisal sur lequel votre oiseau pourra se déchaîner. Ceux-ci ne durent jamais bien longtemps en cas d’oiseau hyper-actif.

PROPOSER UN MAXIMUM DE MATIERES

En proposant un maximum de matières différentes naturelles ou non, vous contribuez à l’enrichissement de votre oiseau car le goût est un sens très important pour nos boules de plumes. De plus le premier contact d’une oiseau se fait par le bec puis la langue, il est donc important de stimuler ce sens.

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En effet nos boules de plumes possèdent des papilles gustatives. S’ils peuvent reconnaître des saveurs, des études ont démontré que leur perception est différente de la nôtre. Ils jouissent d’environ 350 papilles gustatives contre environ 9000 pour l’être humain. Ils perçoivent le salé, l’amer, le sucré, l’acide et le « piquant » (par exemple le piment).

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Généralement, nos crochus ont une préférence pour le sucré et délaissent complètement ce qui est amer. L’acidité a tendance a éveiller la curiosité voire même à avoir un effet de surprise. Le salé est accepté sans trop faire fureur (ici, seules les calopsittes préfèrent le « salé » au sucré). Enfin, le piquant est très apprécié si parsemé sur les produits frais.

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Il faut également savoir que l’intérieur du bec des oiseaux est doté de nombreux récepteurs nerveux ce qui rend l’intérieur de leur bec particulièrement sensible aux textures et températures de ce qu’ils touchent. Ce sont ces deux points ainsi que les papilles de nos becs crochus qui leur permettent d’apprécier ou non ce qu’ils mettent dans leur bouche. Leur odorat étant très faible, c’est dans un premier temps la vue qui impulse de désir de porter au bec, et le goût en tant que sens qui déterminera les préférences de votre oiseau.

LES MATÉRIAUX

De nombreux éléments peuvent servir de support pour vos créations et de nombreux autres sont très dangereux. Nous allons donc éclaircir cela !

SONT EXPLOITABLES POUR VOS CRÉATIONS

Playmaïs
Papier imprimante
Acier inoxydable
Éléments en acrylique solide
Gobelet en carton alimentaire
Bâton de glace
Cornets en carton alimentaire

Paniers en plastiques solides
Gobelet en plastiques solides
Anneaux à rideau en hêtre non traité
Paille en carton alimentaire
Raphia
Bouchons en plastique solide
Popcorn maison nature et sans matière grasse

Moules en papier alimentaire
Moule en carton alimentaire
Boite à popcorn en carton
Pochette cadeau en papier
Kraft
Carton ondulé
Cordelette en coton

Cordelette en jute
Cordelette en chanvre
Cordelle en sisal
Pelle en bois comestible
Perles en bois comestible
Morceau de pvc gris épais et solide

MATÉRIAUX NATURELS SANS DANGER

      Pour tous vos éléments trouvés, ramassés, coupés, cueillis, vérifiez à l’absence de parasites et n’utilisez jamais ce qui se trouve à côté d’une route ou sur un sol pollué. Au moindre doute, ne prenez aucun risque.

 

      Par ailleurs certains éléments trouvés dans la nature ont besoin d’être « cuit » (comme la pomme de pin par exemple, mais une explication viendra lorsque je proposerai des tutos de fabrication de jouet pour nos chers amis à plumes), d’autres séchés (comme les fleurs séchée dont vous devez vous assurez la comestibilité pour vos oiseaux), certains bouillis (comme les coquillages), ou bien encore examinés avec soin (comme les feuillages et fleurs fraîches), etc…

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Coeur d’épis de maïs
Ecorce de bouleau
Elements en pin
Feuille de maïs
Plantes sauvages séchées
Paille naturelle
Pierres (de taille non mangeable)

Os de sèche
Coque de coco
Coque de noix
Coque d’amande
Coque de noisette
Bambou

Loofa
Rotin
Pomme de pin
Coquille d’huitre
Coquille de saint jacques
Foin naturel

LES BOIS COMESTIBLES

Albisia
Aubépine
Bouleau (peut se donner frais)
Frêne
Hêtre
Hibiscus
Lilas

Noisetier (peut se donner frais)
Noyer (peut se donner frais)
Peuplier (peut se donner frais)
Poirier
Pommier

Pin
Sapin
Saule pleureur (peut se donner frais)
Saule tortuosa (peut se donner frais)
Tilleul (peut se donner frais)

LES ÉLÉMENTS DANGEREUX

Les bouchons en liège
Petits éléments pouvant être ingérés
Bougie
Le fil de pêche/de nylon
Le caoutchouc souple
Les boîtes à oeufs
Le bois de chauffage
Les verres (et autres contenants) en plastique (type verre jetable)

Le liège
Colle
Clous
Vis
Les boîtes de médicament, leur couvercle, leurs plaquettes vides
Les fils électriques
Les bouteilles en plastique
Les pailles en plastique
Vernis

Les métaux non inoxydables
Métal des pinces à linge
Les pots de yaourt
Les canettes en métal
Les boîtes à Camembert
Les granulé à bois
Les fils à scoubidou
Les éléments de taille ingérable
Les tissus à poils

LES VÉGÉTAUX A NE JAMAIS UTILISER

ARBRES ET ARBRISSEAUX

Mimosa
Erable de la Colchide
Carissa
Marronnier blanc
Ficus
Houx
Genévrier
Laurier rose
Avocatier
Seringa
Phytolacca
Chêne
Faux Acacia blanc
If

HERBACEES

Astragalus
Belladone
Chanvre cultivé
Circulaire
Bois joli ou Bois gentil
Stramoine
Euphorbe
Menispermum du canader
Oxalis
Oiseau de paradis
Ricin commun
Paradelle
Sauge officinale
Sèneçon arbustif
Morelle

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CACTEES

Peyote

ARBUSTES

Buis
Fusain
Hortensia
Laurier des montagnes
Troëne commun
Lilas des Indes
Philodendron
Rhododendron
Rhododendron
Sureau du Mexique
Symphorine furet blanc
Sumac arbustif

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PLANTES GRIMPANTES

Clématite du Montana
Epipemnum
Gelsemium
Lierre
Pois de senteur
Glycine

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BULBES

Amaryllis
Jacinthe d’Orient
Iris
Narcisse
Narcisse ou petite Jonquille
Tulipe
Zigadenus ou Zigedenus

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PALMIERS

Cycas révoluté

PLANTES VIVACES

 

Aconit
Herbe de saint Christophe
Actée
Amarante
Arisaema
Asclépias
Caladium
Célastrus
Colocasia
Cigué tachée
Muguet
pied d’alouette ou dauphinelle
Dieffembachia
Digital pourpre
Heliotrope
Jusquiame noire
Camara
Lobélia
Lupin
Luzerne
Menthe
Belle de nuit
Tabac
Ornithogale, daùe d’onze heures
Pivoine des jardins
pavot à opium
Primevère
Renoncule
Rheum
Sumac
Paradelle
Morelle
Morelle
Morelle
Sumac
Trèfle rampant
Vesce
Petite pervenche
Pervenche de Madagascar
Arum

Photos par Molinapsitte  & Une Vie d'Inséparable

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